📉 Une fin d’année 2024 en demi-teinte pour l’économie extractive gabonaise. Selon la dernière note de conjoncture sectorielle publiée par le ministère de l’Économie et des Participations, le pays a enregistré une baisse de 5,2 % des activités extractives au quatrième trimestre. Une performance en recul, principalement liée à la contre-performance du gaz naturel et du manganèse, malgré un secteur pétrolier qui résiste et continue de progresser.
🌍 Pétrole : le moteur qui continue de tourner
Dans ce contexte de repli, le secteur pétrolier fait figure d’exception. Il affiche une croissance trimestrielle de +3,6 % et une hausse annuelle de +3,2 %. Cette performance solide repose sur l’exploitation optimale des champs matures, l’ouverture de nouveaux puits, ainsi que l’absence de perturbations majeures dans la production. Une dynamique encourageante pour un secteur qui reste stratégique pour l’économie nationale.
⛏️ Manganèse : une chute brutale
Le secteur du manganèse, quant à lui, a connu une chute spectaculaire de 29,3 % au quatrième trimestre, contrastant fortement avec la progression de 10,8 % à la même période en 2023. Sur l’ensemble de l’année, le recul s’établit à 5,8 %. En cause : une demande mondiale en baisse, combinée à l’arrêt temporaire de production d’un acteur clé du secteur. Ce repli souligne la vulnérabilité du secteur minier face aux fluctuations du marché international.
🔥 Gaz naturel : un recul inattendu
Le gaz naturel commercialisé n’échappe pas à la tendance négative. Il enregistre une baisse de 6 % au quatrième trimestre 2024, alors qu’il affichait une croissance de 4,5 % l’année précédente. Cette baisse est due à une réduction des commandes de la SEEG, de la Société de Patrimoine et de la SOGARA. Toutefois, sur l’année complète, le secteur gazier parvient à tirer son épingle du jeu avec une hausse globale de 8,6 %, preuve d’un potentiel encore bien présent.
📊 Une industrie à stabiliser
Ces chiffres révèlent une économie extractive gabonaise en quête de stabilité et de diversification. Si le pétrole continue de soutenir la croissance, les performances en dents de scie du gaz et du manganèse rappellent la nécessité d’investir dans l’innovation, la modernisation des installations et l’anticipation des tendances du marché mondial.
🎯 Pour les autorités, le défi est clair : renforcer la résilience du secteur extractif tout en accélérant la transition vers une économie plus diversifiée et durable.
💬 Et vous, pensez-vous que le Gabon devrait miser davantage sur d’autres secteurs pour relancer sa croissance ? Dites-le-nous en commentaire !
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